Vous êtes un particulier

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Les numéros d’urgence

Les gestes qui sauvent

Si les sapeurs-pompiers constituent un échelon majeur du dispositif national, toute personne concourt, par son comportement, à la sécurité civile. Connaître les gestes qui sauvent, contribue à sauver des vies.
Les trois premières minutes qui suivent un accident sont cruciales pour une victime afin de maximiser ses chances de survie en bonne santé.
L’action d’un sauveteur formé peut s’avérer primordiale pendant l’attente des secours. Je veux me former aux gestes qui sauvent !

Vous êtes témoins d’un accident ?

Suivez ces 4 étapes

1. Sécurisation du lieu de l’accident et des personnes impliquées

Veillez à ne pas vous mettre en danger en approchant le lieu de l’accident, après avoir vérifié les conditions de sécurité et les potentiels risques supplémentaires (circulation incendie, électricité …)

Dans le cas où vous ne pouvez pas agir sans prendre de risque, alertez les services d’urgence, puis établissez un périmètre de sécurité autour de l’accident, en attendant leur arrivée.

2. Appréciation de l’état de la victime

Pour rassurer la victime, présentez-vous à la victime puis vérifiez qu’elle est consciente et capable de respirer. Ces informations sont indispensables et à transmettre aux secours dès que possible.

3. Alerter les secours

LE 18

Les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accident, incendie.

LE 15

Le Samu pour tout problème urgent de santé, c’est un secours médicalisé.

LE 17

La police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d’ordre public.

LE 112

Numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant à l’étranger.

Les informations primordiales à transmettre à l’opérateur

– le numéro de téléphone ou de la borne d’où vous appelez,
– si nécessaire, votre nom, la nature du problème (maladie ou accident),
– les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement…),
– la localisation précise de l’événement,
– le nombre de personnes concernées,
– l’état de chaque victime,
– les premières mesures prises.

Vous devez également répondre aux questions qui vous seront posées par les secours ou par le médecin. Ne raccrochez jamais le premier !

4. Réalisation des gestes de premiers secours

-En cas d’étouffement

Si la victime ne peut pas répondre mais est consciente, en émettant des sifflements ou en essayant de tousser sans émettre de bruit, donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chacune d’entre elle, vérifiez son état.
Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, vous pouvez réaliser un maximum de 5 compressions abdominales. Si l’étouffement continue, alternez 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales ;
Si la victime perd connaissance, posez-la doucement au sol et contactez en urgence les secours, avant de début une réanimation cardio-pulmonaire. Débutez par 30 compressions thoraciques et poursuivez jusqu’à l’arrivée des secours ou reprise d’une respiration normale de la victime

-En cas de saignement

Si le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin de l’arrêter au plus vite.
Évitez si possible d’être en contact avec le sang de la victime en lui demandant de comprimer elle-même sa blessure. Si elle ne peut pas s’en charger, protégez-vous les mains (gants jetables, sac plastique, linge …) puis exercez une pression directement sur la plaie
Après avoir allongé la victime en position horizontale, contactez les secours si vous êtes seul, ou si une personne est présente, demandez-lui de s’en charger pour rester auprès de la victime.
Si la plaie saigne toujours, maintenez la compression fermement jusqu’à l’arrivée des secours. Si vous devez relâcher la compression, pour donner l’alerte par exemple, appliquez un tampon relais.
Après avoir effectué ces premiers secours, lavez-vous les mains.

-En cas d’inconscience

Si la victime respire :
Après avoir trouvé la victime, vérifiez qu’elle n’a aucune réaction. Si son inconscience est confirmée, libérez les voies aériennes, puis vérifiez de nouveau si elle respire.
Placez-la ensuite en position latérale de sécurité, puis allez chercher de l’aide si vous êtes seul. Si une autre personne est présente, demandez-lui d’alerter les secours. Jusqu’) leur arrivée, vérifiez régulièrement la respiration de la victime.

Si la victime ne respire pas :
Vérifiez que la victime n’a aucune réaction et ne respire pas normalement. Si vous êtes seul, alertez immédiatement les secours d’urgence (15 ou 18) et apportez un défibrillateur automatisé externe Si quelqu’un d’autre est présent, demandez-lui de s’en occuper pendant que vous restez auprès de la victime.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu’à l’arrivée des secours d’urgence ou une reprise normale de la respiration.

-En cas de malaise cardiaque

Si la victime se plaint d’une douleur thoracique, parle ou se sent mal, posez-lui des questions sur son état, puis alertez immédiatement le Samu-Centre 15 qui jugera du degré d’urgence.

Les signes à observer lors d’un malaise cardiaque :
Si la victime se plaint d’une douleur dans la poitrine, celle-ci peut se propager dans d’autres parties du corps (bras, épaule, cou, mâchoire inférieure ou estomac). Ces signes peuvent également se cumuler à des sueurs, nausées, difficultés respiratoires ou douleurs abdominales.

Que faire face à ces signes de malaise cardiaque ?

Même si la victime vous répète que ce n’est pas grave, la prise en charge doit se faire le plus rapidement possible. Il ne faut jamais sous-estimer la gravité de la situation ou de l’état de la victime.

Posez-lui des questions sur la durée du malaise, sur la récurrence, si elle a un passif hospitalier ou si elle prend des médicaments liés à ce problème.

Si vous êtes seul, alertez immédiatement les secours ou si une personne est présente, demandez-lui de s’en occuper.

Placez la victime au repos dans une position qui lui est confortable (allongée, semi-assise ou assise), puis vérifiez régulièrement qu’elle est consciente et respire normalement jusqu’à l’arrivée des secours.

Le détecteur de fumée (DAAF)

Depuis le 8 mars 2015, tous les foyers français doivent être équipés de détecteurs de fumée.
Après l’installation par le propriétaire, l’entretien du détecteur de fumée incombe à l’occupant du logement. Si vous avez-vous-même installé l’appareil, même si le vendeur du magasin ou la notice de l’appareil indiquent que la durée de vie de la pile est supérieure à 5 ou 10 ans, il est important de vérifier régulièrement le bon état du détecteur.
C’est très simple ; il suffit d’appuyer sur le bouton test présent sur tous les détecteurs de fumée. S’il sonne, c’est que l’appareil fonctionne ; s’il ne sonne pas, il faut changer les piles et vérifier si l’appareil ne subit pas d’autre dysfonctionnement.

De manière générale, il est conseillé de vérifier son détecteur de fumée une fois par an. Aux Etats-Unis, pays précurseur en la matière, il est d’usage de vérifier son détecteur lors du changement d’heure à la fin du mois d’octobre. Un moyen mnémotechnique plutôt malin.

Enfin, il peut arriver que le détecteur sonne de manière intempestive. Si cela vous arrive, vérifiez bien entendu l’état de l’appareil, mais également son emplacement ! Il se peut qu’il soit proche d’une source de chaleur ou d’humidité entraînant ces fausses alertes.

Ce n’est pas le Sdis de l’Essonne qui le dit, c’est la loi. Après l’installation du détecteur, l’assureur avec lequel vous avez conclu un contrat d’assurance habitation doit être prévenu de cette nouvelle installation via un formulaire à lui transmettre.

Et si le détecteur de fumée sonne ?

Si vous pouvez sortir du logement en toute sécurité : sortez en veillant à bien fermer les portes derrière vous et contactez les secours en composant le 18 ou le 112.
Si vous ne pouvez pas sortir du logement : mettez-vous en sécurité dans une pièce, fermez la porte, mettez un linge humide au pied de la porte, appelez les secours et manifestez-vous à la fenêtre pour signaler votre présence.